Mon arbre généalogique

MATHIEU de Flandre ([1137]-killed in battle Driencourt 25 Dec 1173, bur Abbaye de Saint-Josse). The Genealogica Comitum Flandriæ Bertiniana names (in order) "Philippum, Matheum, Petrum et tres filias" as the children of "Theodericus filius ducis Alsatie [et] Sibillam"[419]. The Annales Blandinienses record "Matheus frater eius [=Philippus comes Flandriæ] Boloniensis comes" taking part with his brother in a military expedition against Holland in 1166[420]. He succeeded in 1160 as Comte de Boulogne, by right of his wife. He led the Flemish contingent of Louis VII King of France against Henry II King of England and was mortally wounded by an arrow at the siege of the château de Driencourt in Normandy[421]. Robert of Torigny records the death in 1173 of "Mathæus comes Boloniæ frater Philippi comitis Flandrensis" from wounds received during the siege of "castri Dringeust"[422]. His burial place is confirmed by the donation by Philippe Count of Flanders for the soul of "fratris Mathei…Bolonie comitis" to the abbey of Saint-Josse by charter dated 1178 which states that the latter was buried in the church[423]. The Flandria Generosa specifies that he was buried "apud Sanctum Iudocum"[424]. m firstly (before 1160, annulled 1169/70) MARIE de Blois Ctss de Boulogne, daughter of STEPHEN King of England & his wife Mathilde Ctss de Boulogne-sur-Mer ([1136]-Montreuil 1182, bur Montreuil). The Flandria Generosa names "Mariam filiam Stephani regis Anglie" as wife of Mathieu[425]. She is named daughter of King Stephen by Matthew Paris, when he records her marriage[426]. The Genealogica comitum Buloniensium names "Mariam abbatissam" as daughter of "Stephano, filio Stephani Blesensis comitis" and his wife Mathilde, specifying that "Matheus filius Theoderici comitis Flandrensis, licet illicite, duxit abbatissam" and that they were parents of two daughters[427]. She became a novice at Lillechurch Priory, Kent, later transferred to Romsey Abbey, Hampshire where she became a nun between 1148 and 1155. She was elected abbess of Romsey in 1155. She succeeded her brother in 1159 as MARIE Ctss de Boulogne-sur-Mer. Her future husband abducted her from the convent and forced her to marry him. After the annulment of her marriage, she became a nun at the Benedictine nunnery of St Austrebert near Montreuil. m secondly (1171) as her third husband, ELEONORE de Vermandois, widow firstly of GODEFROI de Hainaut Graaf van Oostrevant and secondly of GUILLAUME IV Comte de Nevers et d'Auxerre, daughter of RAOUL I "le Vaillant" Comte de Vermandois et de Valois & his second wife Aélis [Petronille] d'Aquitaine ([1148/49]-[19/21] Jun 1213, bur Abbaye de Longpont). The Chronicon Hanoniense names "Aenoram Radulphi comitis Viromandie filiam" as wife of "Godefridum [filium Alidis comitissa Hanonensis…cum viro Balduino comite]", and in a later passage refers to her subsequent marriages to "Willelmo comiti Nivernensi…[et] Matheo comiti Boloniensi…[et] comiti Bellimontis in Francia Matheo"[428]. Robert of Torigny records the marriage in 1170 of "uxorem eius [=Willermo comite Nivernensi] sororem…comitissæ Flandrensis" and "Mathæus frater Philippi comitis Flandrensium comes Boloniæ"[429]. The Flandria Generosa refers to the second wife of Mathieu as "sororem Flandrensis comitisse"[430]. She claimed the succession to Vermandois on the death of her sister in 1183, and succeeded in 1186 as Ctss de Valois. She succeeded as Ctss de Vermandois in 1192. She married fourthly ([1175]) Matthieu III Comte de Beaumont-sur-Oise.

http://fmg.ac/Projects/MedLands/FLANDERS,%20HAINAUT.htm#Matthieudied1173

Mathieu d'Alsace (v. 1137 - † 1173). Comte de Boulogne 1159 – 1173. Deuxième fils de Thierry d'Alsace et de Sibylle d'Anjou.

En 1159, il enleva l'héritière du comté de Boulogne, Marie, abbesse de Ramsey en Angleterre, et l'épousa, devenant ainsi comte de Boulogne. De cette relation conjugale mouvementée naquirent deux filles, Ide et Mahaut. Le pape Alexandre III ne resta pas impassible devant cette situation, d'autant que Mathieu et les Boulonnais réclamaient la création d'un siège épiscopal à Boulogne. Le refus du pape, puis la réaction du couple comtal entraînèrent leur excommunication en 1162, puis à la mise sous interdit du comté, sans engendrer aucun émoi particulier à Boulogne. L'intervention de Thierry d'Alsace, son père, et de son frère Philippe, qui durent l'exclure de la succession au comté de Flandre, ne fit pas plus évoluer la situation… C'est finalement l'intervention de l'empereur Frédéric au cours d'un banquet qui aurait mis un terme au scandale. L'empereur reprocha à Mathieu le désespoir de son père qui, pour lui, causa sa mort, et l'accumulation des scandales spirituels qui marquaient sa vie. Mathieu céda et Marie reprit le voile à Montreuil.

Le fils de Henri II Plantagenêt, Henri le Jeune alors en rébellion contre son père, lui donna des terres en Angleterre et en Normandie.

Après la répudiation de Marie, Mathieu cependant garda le comté. Il profita de son célibat (fort opportun…) pour épouser Aliénor de Vermandois, sœur de la comtesse de Flandre. Philippe d'Alsace, son frère, sans héritier direct, espérait ainsi voir conserver à la Flandre le Vermandois. Mais le couple n'eut pas d'enfant. Mathieu remit le comté de Boulogne en tutelle à Philippe en 1173, et mourut peu après dans une embuscade, devant Driecourt près de Neufchâtel-en-Bray en participant aux luttes entre Louis VII et Henri II Plantagenêt en combattant les troupes de son père.

Il avait fondé Calais. Il laissait de Marie deux filles :

* Ide, qui lui succéda et
* Mahaut, mariée à Henri Ier de Brabant et dont les descendants captèrent finalement l'héritage.

Le gisant de Mathieu d'Alsace est visible au musée de Boulogne-sur-Mer.

http://fr.wikipedia.org/wiki/Mathieu_d%27Alsace